S’il y a un pays dans la région du Sahel déterminé à capter sa fenêtre des opportunités pour la réalisation de son dividende démographique en investissant dans la jeunesse, c’est la Mauritanie. Cet engagement fort de l’Etat a été exprimé sans ambages par la Ministre des Affaires Sociales, de l’Enfance et de la Famille, Maïmouna Mint Taghi. C’était au cours de la clôture des travaux ministériels sur le genre et la promotion féminines, en prélude au Sommet des Chefs d’Etat de l’Union Africaine prévue du 30 au 31 janvier 2017 à Addis-Abeba, la capitale éthiopienne. A rappeler que la Mauritanie assure la vice-présidence de la Commission de l’Union Africaine en charge du Genre et de la Promotion féminine.
La rencontre des ministres africains chargés des questions sociales, de la jeunesse et des femmes a débouché sur d’importantes recommandations, notamment la nécessité de consolider les mécanismes susceptibles d’assurer l’indépendance de la femme et la garantie de sa pleine participation pour l’émergence d’un leadership féminin à tous les niveaux, notamment au niveau des postes décisionnels aussi bien sur le plan politique, économique que social. Cet engagement devra permettre, selon les participants, de garantir la paix et la sécurité sociale.
Parmi également les points importants issus de cette rencontre ministérielle, l’impulsion d’une dynamique nouvelle capable d’assurer l’information pour les femmes que ce soit au niveau local, nationale, régional ou international. Il s’agit aussi de renforcer les politiques sociales et les infrastructures de base ainsi que le service public pour consolider l’indépendance et les droits des femmes dans le domaine économique.

Cheikh Aïdara
Addis-Abeba