Ghazouani préside la 1ère réunion du Comité Suprême de réforme de la justice
1ère réunion du Comité de réforme de la justice présidé par Ghazouani
- Publié par Aidara cheikh --
- Wednesday, 08 Nov, 2023
Le Président mauritanien Mohamed Ould Cheikh El-Ghazouani a présidé, ce mardi soir, au palais présidentiel à Nouakchott, la première réunion du Comité suprême pour la réforme et le développement de la justice.
Ould El-Ghazouani a déclaré dans un discours prononcé lors de la réunion, qu’il a dirigé « la formation de ce comité chargé de superviser la mise en œuvre de la profonde réforme adoptée par le gouvernement et concrétisée dans le Document national de réforme et de développement de la justice, considéré comme une question centrale et une pierre angulaire de toute réforme économique, sociale ou politique.
Il a ajouté : « Une justice professionnelle, transparente et indépendante est nécessaire pour rassurer et attirer les investisseurs et les acteurs économiques, qui constituent le principal moteur du cycle économique et de la création d’emplois ».
Ould El-Ghazouani a souligné que « le système judiciaire est le premier garant durable de la paix et de la cohésion sociale. Plus il est juste et transparent, plus il augmente la confiance et la cohésion, et vice-versa ».
Il a souligné que « ce comité s’appuiera dans ses travaux sur un comité technique dirigé par le Ministre de la Justice et comprenant tous les secteurs ministériels, les acteurs clés, ainsi que les partenaires. Et la réunion d’aujourd’hui représente le véritable début pour concrétiser cette réforme globale, qui a été une demande sociétale du pouvoir judiciaire depuis l’indépendance ».
Ould El-Ghazouani a appelé à « un maximum d’efforts pour la mise en œuvre optimale de cette réforme, pour laquelle l’Etat mobilisera toutes les capacités et tous les moyens nécessaires », ajoutant que « les travaux du comité ne constituent pas une initiative gouvernementale, mais plutôt une effort collectif qui appelle chacun, y compris les citoyens, les professionnels, les juristes, la société civile et les instances gouvernementales, à s’y engager comme un projet de réforme de la justice à même de contribuer efficacement à la concrétisation de la justice sur le terrain ».