Pêche : Fermeture de la pêche céphalopodière et hauturière de fond à partir du 1er octobre 2024
arrêt biologique pour les céphalopodes et la pêche hauturière
- Publié par Aidara cheikh --
- Wednesday, 25 Sep, 2024
Le ministère des pêches, des infrastructures maritimes et portuaires a officiellement annoncé, mercredi 25 septembre 2024, la fermeture sur l’ensemble des eaux maritimes sous juridiction mauritanienne de la pêche céphalopodière et hauturière de fond à partir du 1er octobre 2024.
L’arrêté ministériel qui annonce la fermeture fait cependant exception pour la pêche hauturière de fonds des crustacés, sauf la langouste verte et le crabe (catégorie1), le merlu noir (catégorie2) et la pêche aux crabes par casiers (catégorie).
Le décret ne fixe, par ailleurs, pas de limite dans le temps pour cette fermeture précisant néanmoins que des mesures correctives ou additionnelles concernant la durée et peut-être aussi les espèces seront reprécisées par arrêté annonçant le second arrêt biologique prévu.
A noter que le ministère avait décidé depuis le 20semptembre 2024 de l’ouverture de la zone de pêche au poulpe.
Une levée d’interdiction temporaire de gestion de cette pêcherie que le département avait prise, le 20 août dernier, sur avis de l’institut mauritanien des recherches océanographiques et des pêches.
A noter que l’exploitation des ressources halieutiques en Mauritanie sont exploitées suivant un système de quota pour préserver la biomasse dans cette pêcherie via le seuil d’un Total Admissible de Captures (TAC). Les stocks de poulpe sont estimés dans une fourchette oscillant entre 35 et 40.000 tonnes. Les ressources sont exploitées par trois segments (industriel, côtier et artisanal) et ont une forte valeur marchande.
La pêche maritime est l’un des secteurs les plus productifs en Mauritanie avec 25% des exportations totales du pays et plus de 220.000 emplois directs et indirects.
La Mauritanie reste aussi l’un des rares pays à avoir accédé à Fiti, une organisation internationale pour la transparence dans le secteur de la pêche, rappelle-t-on.
La Dépêche