Réseau Afrobarometer, les étudiants-chercheurs mauritaniens formés sur les techniques de rédaction d’articles et d’utilisation des données

Le réseau panafricain Afrobarometer basé à Accra (Ghana) en collaboration avec l'Université de Noual

AFROBAROMETER

Le Centre de Formation à Distance (CFD), installé dans l’enceinte de l’Institut Universitaire Professionnel (IUP), abrite depuis vendredi 17 mai 2024, une session de formation de trois jours à l’intention d’un groupe d’étudiants-chercheurs de l’Université de Nouakchott. L’atelier est le fruit d’une collaboration entre l’Université de Nouakchott, le réseau panafricain Afrobarometer basé à Accra (Ghana) et son partenaire mauritanien SISTA.

Ouvrant les travaux de l’atelier sur le renforcement de capacité d’un groupe d’étudiants et chercheurs, vendredi 17 mai 2024 au CFD, le Vice-président de l’Université de Nouakchott, Mohamed Vadel Ould Deide a déclaré que « cet atelier est axé sur les techniques de rédactions d’articles et de diffusion de résultats extrêmement importants dans notre quête de connaissances et d’autonomisation ».

Une initiative conforme aux stratégies de l’Université

Selon lui, cette initiative qui réunit l’Université de Nouakchott, le réseau panafricain Afrobarometer, un fournisseur de données basé à Accra (Ghana), ainsi que son partenaire local, le bureau d’études mauritanien SISTA, inaugurera sans doute, non seulement nos compétences rédactionnelles mais contribuera également de manière significative à éclairer nos décideurs politiques et d’autres décideurs.

Il a souligné que l’Université de Nouakchott, pour assurer son succès tant sur le plan national qu’international, a choisi des orientations stratégiques clés qui sont entre autres, l’excellence académique, la recherche et l’innovation.

Pour le vice-président de l’Université de Nouakchott, « cet atelier s’inscrit parfaitement dans notre stratégie, celle de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique ». En outre, a-t-il ajouté en substance, les collaborations comme celle qui nous réunit avec Afrobarometer et SISTA, enrichiront non seulement notre paysage universitaire, mais aussi servira de catalyseur de changement positif dans notre société.

Il a aussi par la suite énuméré les nombreux avantages à tirer de cette expérience en termes de données sur le plan économique, les services sociaux, la gouvernance, la démocratie, la politique, la sociologie et d’autres domaines connexes.

Profiter de l’expérience d’Afrobarometer

Précédant le mot d’ouverture officielle de l’atelier, Komi Omewunu, rédacteur d'Afrobarometer, avait pris la parole pour déclarer que la formation en cours des étudiants et chercheurs mauritaniens sélectionnés sera sanctionnée par la production d’articles de dépêches du cru des participants.

Il a souligné que l’objectif de l’atelier est de vulgariser les données d'Afrobarometer, un réseau qui est venu selon lui, combler un vide longtemps occupé par les instituts de recherche universitaires situés en dehors du continent, là où les universitaires et chercheurs africains brillaient par leur absence et ne s’intéressaient que peu aux données.

Lui succédant, Abdallahi Ahmed Vall, Directeur général de SISTA, a d’abord remercié l’Université de Nouakchott, le CFD, l’IUP, mais aussi l’Institut supérieur des métiers de la statistique du groupe Polytechnique de Nouakchott, ainsi que son partenaire Afrobarometer, pour la tenue de cette rencontre qui vise à renforcer la capacité des étudiants et chercheurs mauritaniens dans le domaine de l’analyse et du traitement des données ainsi que leur diffusion.

La modération de l’ouverture officielle de la rencontre a été assurée par Nebghouha Mint Cheikh, tandis que les experts d’Afrobarometer se sont occupés de la formation des participants sur les outils de collecte et l’application SPSS, entre autres aspects de la rédaction et de l’utilisation des données.

Durant cette première journée, les participants ont suivi des présentations sur les différents types de publication, avec des exemples à l’appui, ainsi qu’une introduction sur les outils de collecte et de traitement de données, comme l’outil Kobo.

Les travaux se poursuivent et la clôture de l’atelier est prévue dimanche 19 mai 2024 avec à la clé, la remise des attestations aux participants.

Cheikh Aïdara