Budget 2024 : Le ministre des Affaires économiques annonce une hausse des recettes et un soutien renforcé à l’éducation

Budget 2024

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Lors de la conférence de presse hebdomadaire consacrée aux résultats du Conseil des ministres, le ministre des Affaires économiques et du Développement, Dr. Abdallah Souleymane Cheikh Sidiya, a annoncé une série de nouvelles positives concernant les finances publiques et le secteur de l’éducation.

Parmi les annonces majeures, le ministre a révélé un financement international d’un montant total de plus de 72 millions de dollars, destiné à renforcer l’accès à l’éducation dans la région du Sahel.

Ce soutien financier comprend un prêt de 44 millions de dollars accordé par l’Association internationale de développement (IDA), ainsi qu’un don de 28 millions de dollars octroyé par la Banque allemande de coopération.

Ces fonds permettront de financer le Projet d’intervention régionale pour l’apprentissage et la coopération dans le domaine de l’éducation dans la région du Sahel, dont l’objectif est de renforcer les capacités de gestion des systèmes éducatifs et d’élargir l’accès à l’éducation pour les jeunes issus de groupes vulnérables.

Par ailleurs, le ministre a présenté au Conseil des ministres le projet de loi de règlement du budget de l’année 2024, soulignant qu’il s’agit d’un événement sans précédent, puisque c’est la première fois que ce règlement est effectué dès l’année suivant immédiatement l’exercice budgétaire concerné.

Dr. Cheikh Sidiya a précisé que la performance budgétaire de 2024 traduit le succès d’une politique financière expansionniste, avec une priorité accordée aux investissements publics dans les infrastructures sociales et productives, tout en maintenant le soutien aux populations les plus vulnérables.

Cette dynamique a été rendue possible grâce à l’augmentation des ressources internes et à un recours maîtrisé à l’endettement.

Sur le plan chiffré, les recettes de l’État ont enregistré une hausse de 10 % par rapport à 2023, soit une progression de 8,6 milliards d’ouguiyas, principalement due à la bonne performance des recettes fiscales et à des efforts accrus en matière de recouvrement.

En parallèle, les dépenses publiques ont atteint 101,15 milliards d’ouguiyas, avec un taux d’exécution de 94 %, marquant une augmentation de 4 % par rapport à l’année précédente, signe d’un meilleur contrôle de la dépense publique.

(avec communiqué MAED)