Fièvre de la Vallée du Rift au Sénégal : 21 cas confirmés, dont 7 décès

Fièvre de la Vallée du Rift au Sénégal

FIEVRE VALLEE RIFT

Le ministère sénégalais de la Santé a annoncé la détection de 21 cas confirmés de fièvre de la Vallée du Rift dans le pays, dont 7 se sont soldés par des décès. 

Dans une publication diffusée dimanche sur la plateforme X (anciennement Twitter), le ministère a indiqué que le ministre de la Santé, Ibrahima Sy, a présidé une réunion d’urgence à Saint-Louis afin d’évaluer la situation sanitaire face à cette flambée épidémique.

Le ministère a assuré que les autorités sanitaires restent mobilisées pour contenir la propagation du virus et protéger les populations. Des mesures concrètes ont été mises en place pour renforcer la surveillance épidémiologique et assurer la prise en charge des personnes infectées.

Recrudescence des cas de variole du singe

En parallèle, le ministère a signalé, le 25 septembre, deux nouveaux cas de variole du singe (Mpox). Le premier cas avait été identifié le 22 août chez un ressortissant étranger, déclaré guéri le 1er septembre 2025.

La variole du singe, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), est une maladie virale caractérisée par des éruptions cutanées, des lésions muqueuses et d’autres symptômes tels que fièvre, maux de tête, douleurs musculaires et gonflement des ganglions lymphatiques. La maladie dure généralement de deux à quatre semaines.

Des virus à forte transmission

L’OMS rappelle que la fièvre de la Vallée du Rift est une zoonose virale qui touche principalement les animaux, mais peut aussi infecter l’homme, en particulier à travers le contact avec du sang ou des organes d’animaux infectés, ou par des piqûres de moustiques porteurs du virus.

Les autorités sanitaires appellent la population à la vigilance et au respect des mesures de prévention, alors que plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest surveillent de près la situation épidémiologique.
 

Deuxième cas confirmé de fièvre de la Vallée du Rift en Mauritanie

Les autorités sanitaires mauritaniennes ont confirmé un deuxième cas de fièvre de la Vallée du Rift en l’espace de 48 heures, selon des données publiées par l’Institut national de recherche en santé publique.

Le nouveau cas a été diagnostiqué à l’hôpital d’Aleg. Il s’agit d’un jeune homme âgé de 23 ans, dont les examens médicaux, effectués samedi, ont confirmé la contamination.

Cette annonce intervient moins de 24 heures après le décès d’un patient à l’hôpital de Rosso, également touché par la maladie.

Le ministère de la Santé a précisé que la victime, un citoyen mauritanien, était récemment arrivée d’un pays voisin. Il présentait des symptômes avancés de fièvre hémorragique et a été testé positif à la fièvre de la Vallée du Rift.

Transmission et risques

La fièvre de la Vallée du Rift est une maladie virale classée parmi les fièvres hémorragiques. Elle se transmet à l’humain principalement par le biais de moustiques infectés ou par contact avec des animaux porteurs du virus.

La transmission interhumaine est également possible, notamment par contact direct avec le sang ou les sécrétions d’une personne infectée.

Le ministère de la Santé appelle à la vigilance et recommande le renforcement des mesures de prévention, en particulier dans les zones à risque.